Libye
L’Allemagne engagée à trouver une sortie de crise en Libye. Et pour Berlin, trouver une ébauche de solution revient à écarter de l‘équation l’ingérence étrangère. En visite dans l’ouest du pays, Heiko Maas, le ministre allemand des Affaires étrangères, a déclaré qu’il cherchait à mettre fin à toute « ingérence étrangère », « un problème fondamental » dans la crise en Libye.
Une question qui sera discutée lors d’une conférence sur la crise libyenne prévue plus tard cette année à Berlin, a précisé le diplomate allemand. Dans la ville de Zuwara, d’où il s’est adressé aux médias dans la soirée de dimanche, Heiko Maas a pu rencontrer Mohamed Siala, ministre libyen des Affaires étrangères du gouvernement soutenu par l’ONU à Tripoli, et Ghassan Salamé, envoyé spécial de l’ONU en Libye.
La Libye a replongé dans l’incertitude et dans la violence en avril lorsque l’Armée nationale libyenne dirigée par le maréchal Haftar – l’homme fort de l’est – a lancé son offensive en vue de retirer de la capitale, Tripoli, des milices alliées au gouvernement d’union nationale soutenu par les Nations unies.
Si le maréchal Haftar, soutenu par l’Egypte, les Émirats arabes unis et des puissances occidentales, entendait plier l’opération en quelques jours, il a dû se résoudre à la résistance féroce des forces du Premier ministre Fayez Al-Sarraj, soutenues par la Turquie et le Qatar. Un conflit par procuration qui semble désormais s‘éterniser et laisse s‘échapper des chances d’une résolution pacifique de la crise libyenne.
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